Ce projet vise à contribuer à la réduction des risques d’extrémisme et prévenir les cas d’embrassement dans trois (03) communes de chacun des quatre (04) départements ciblés (Alibori, Atacora, Borgou et Donga) et dans cinq (05) villes clés (Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Bohicon et Ouidah) du Bénin. En termes d’impact, l’Action concoure à la prévention de l’implantation de l’extrémisme violent dans les départements et villes les plus exposés à ce risque, en renforçant les compétences et la mobilisation des médias, notamment les radios communautaires des communes et villes ciblées et une implication participative et effective des chefferies traditionnelles et religieuses, des autorités locales et des acteurs de la société civile pour la consolidation de la paix au Bénin. Il s’agit d’inscrire les médias au cœur de la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent compte tenu de leur rôle essentiel d’éducation, d’information et de sensibilisation dans la diffusion d'informations précises et opportunes aux communautés. L’action conjuguée des médias, des chefferies traditionnelles et religieuses, des autorités locales et des acteurs de la société civile peut permettre une meilleure mise en œuvre des initiatives gouvernementales orientée.
Objectifs
- Contribuer à prévenir la menace de l’extrémisme violent au Bénin via le renforcement des compétences et la mobilisation des médias, des chefferies traditionnelles et religieuses, des autorités locales et des acteurs de la société civile pour la consolidation de la paix.
- Renforcer le rôle des médias (traditionnels communautaires et sociaux) et de ses structures d’autorégulation dans le support au dialogue constructif et dans la promotion du contre discours et des messages positifs pour construire une paix durable, en prévenant les risques liés à tous discours haineux, conflits inter-religieux et fonciers, incitation à la violence, désinformation et sexisme au Bénin.
Cible:
- 70 professionnels des médias dont : 15 spécialistes radios ; 20 spécialistes de la presse écrite ; 20 spécialistes Web ; 05 activistes des réseaux sociaux ;
- 48 professionnels des 12 radios communautaires des 04 départements dont 12 Directeurs et 36 journalistes ;
- 18 membres des radios-écoles, dont 03 Directeurs, 15 étudiants journalistes ;
- 40 membres des presses-écoles, dont 30 journalistes en herbe et 10 enseignants ;
- 13 conseillers de l’Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique des Médias (ODEM);
- 340 acteurs-clés des 17 villes majeures ciblées par le projet (3 par département et 5 au niveau national), dont 51 leaders communautaires (Maires, Secrétaire général et chefs de villages), 85 chefs religieux, 102 éleveurs et agriculteurs, 68 membres des Organisations de la Société Civile (OSC), incluant des groupements de Femmes (GdF) ;
- 200 membres des 40 Associations des Jeunes (AdJ) des 4 Départements ;
- 30 membres des OSC œuvrant pour la promotion des droits l’homme, associations faîtières des médias et personnels de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication ;
- 30 professionnels des médias des pays limitrophes (Niger, Burkina-Faso, Togo) ;
- 30 acteurs de la société civile des pays limitrophes (Niger, Burkina-Faso, Togo) ;
- 25000 followers des communautés virtuelles des activistes des réseaux sociaux.
Zone d'intervention:
Quatre (04) départements : Alibori, Atacora, Borgou, Donga et cinq (05) villes clés : Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Bohicon, Ouidah
Période :
Avril 2022 à mars 2025
PTF
Miseis en ouevre par le consortium FeRCAB (chef de file); WeWorld (Codemandeur); Educ’Action (Codemandeur); CARES-Osservatorio Media di Pavia (Codemandeur)